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C'est à l'ITEMM, les 28 et 29 août 2015, que s'est tenue la première rencontre professionnelle organisée par la jeune association APLG sous le nom de Symposium.
Qu'est-ce qu'un symposium ?
C'est une "Réunion de spécialistes (philosophes, scientifiques, etc.) consacrée à des échanges sur un sujet particulier." Ici les spécialistes, comme vous l'aurez compris, sont des luthiers artisans qui sont venus, pour cette première, approfondir leur savoir autour de divers sujets propres à leur profession.
Ce genre de rencontres purement professionnelles est monnaie courante aux Etats-Unis avec la Guild of American lutherie qui organise régulièrement ce type de conventions depuis plus de 20 ans. En tant que membre fondateur et secrétaire de l'association, je suis particulièrement fier du succès rencontré pour cette première. Même si le nombre de 17 participants a été décevant, le contenu proposé, l'ambiance et surtout ce qu'il en est ressorti mérite un grand coup de chapeau !
Un travail d'équipe
Un grand merci à Fred Kopo, président de l'association, qui ne s'est pas découragé un seul instant face aux nombreux désistements liés aux dates fixées fin août, peu pratiques il faut le reconnaitre pour rassembler un maximum de participants. Merci également à Maël Navarro, stagiaire APLG, qui a été le relais entre l'association et l'ITEMM.
Nous tenons tous à remercier l'ITEMM pour son accueil et la mise à disposition de ses locaux mais aussi et tout particulièrement Anne-Lise Weber (Assistante formation continue) et Caroline Régnier (Coordinatrice pédagogique) pour le travail et leur grande disponibilité.
Des formations prises en charges
C'est dans le cadre de la FAFCEA (Fonds d'Assurance Formation des Chefs d'Entreprise Artisanale) qu'ont été pris en charge les formations de ce symposium. Au programme, les formations suivantes :
- La découverte des machines à commandes numériques, animée par Christophe Grellier
- L'initiation à l'utilisation des logiciels 3D, animée par par Pierre Terrien
- L'approfondissement des connaissances en bois de lutherie, animée par Bernard Michaud
- L'approfondissement des connaissances dans les amplis et l'électronique, animée par Gilles Ferrand
- L'approfondissement des connaissances en communication, marketing, et autres outils de communication numériques, animée par Sémi Souames et moi-même.
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L'élaboration d'un label de qualité
En dehors de ces formations, un travail de réflexion autour de la nécessité d'un label pour la profession de luthier a été animé par Caroline Régnier à travers deux sessions d'1h30 avec deux groupes de travail qui se sont retrouvés en fin de journée pour conclure ce sujet fort délicat.
Afin d'obtenir le plus d'avis sur la question et ce, avant le symposium, j'ai commencé à y travailler dès le début de l'été en effectuant un sondage auprès des nombreux luthiers que j'ai pu rencontrer notamment au salon de la première édition de Guitare en Velay. Si la majorité d'entre-eux sont pour la constitution d'un label de qualité, ils sont tous convaincus de la complexité de la mise en œuvre et surtout de "qui" sera en charge de son attribution. Le travail réalisé par Caroline Régnier a été particulièrement efficace dans le déroulement du débat d'idées et la conclusion de cet atelier de réflexion s'est révélé plus que constructif en transformant l'idée de label en une charte de qualité que le luthier devra signer et faire connaître à ses clients. Je vous invite à lire le compte-rendu de ces travaux sur les pages du site de l'APLG.
Pour terminer ce séjour, l'association a tenu son assemblée générale annuelle pour y présenter son bilan financier, ses actions passées et à venir.
Le prochain symposium est donc déjà programmé pour l'an prochain vers les mêmes dates et si vous êtes luthier et intéressé, n'hésitez pas à contacter l'APLG pour en connâitre toutes les modalités d'inscription.
Un grand moment à graver dans l'histoire de la lutherie artisanale en France qui, je l'espère, portera ses fruits d'année en année et qui prouve bien à tous les détracteurs de l'APLG que cette association vit et existe par la force et le dynamisme de ses membres les plus actifs.
Il est bien connu qu'en France ceux qui ne font rien sont les premiers à critiquer ceux qui œuvrent ! A bon entendeur salut !
Jacques Carbonneaux - le 14 septembre 2015 - Le site de l'APLG - Le site de l'ITEMM |
