J'ai passé une semaine à Astaffort pour assister aux répétitions du spectacle parisien du 23 juin qui a eu lieu à Paris, à la Maroquinerie.

C'est une expérience incroyable. On participe et on vit l'ambiance générale musicale, heureuse, insouciante, studieuse, amicale et détendue qui règne sur place.

Pour les stagiaires qui cette fois se connaissent déjà puisqu'il s'agit des participants de la session de mars 2002, c'est tout d'abord l'heure des retrouvailles. Chacun a évolué et apporte une touche personnelle, un enthousiasme, un nouveau souffle à chaque morceau.

Comme toujours, l'équipe sur place est extrèmement attentive, efficace et très professionnelle. Rien n'est laissé au hasard, tout est mis en oeuvre pour que tout se déroule dans les meilleures conditions et cela va même jusqu'à la cuisine où les adorables Mick et Chantal s'évertuent à concocter de superbes repas.

L'équipe Voix du Sud est très présente. Jean-François veille sur le bon déroulement des opérations et Bernard, donne un coté léger aux choses, tout en étant à la disposition de tout le monde, en restant efficace et drôle. Francis Cabrel est lui aussi sur place et assiste aux répétitions.

L'équipe des musiciens et des techniciens est très performante, très à l'écoute des demandes et très impliquée dans le projet. Le travail de Didier Grébot, qui oriente les stagiaires au niveau de la mise en scène, de la direction artistique, est également très important.

La semaine est intense. Les journées s'écoulent au rythme des répétitions de la salle d'Astaffort.

Samedi matin, départ pour Saint-André de Cubzac où les stagiaires donnent une première représentation de leur spectacle dans le cadre de la fête de la musique. Le public emplit la salle peu à peu et se prend au jeu.

Départ pour Paris dimanche. Le groupe s'approprie La Maroquinerie dès lundi matin. Balances, aménagements de l'espace bar où aura lieu le show case d'anciens stagiaires. On croise ici beaucoup de monde, y compris d'anciens stagiaires et la journée s'écoule. Vers 16 heures, les "anciens" retenus pour participer au show case font leurs balances sur la petite scène improvisée près du bar.

A partir de 18 heures, ce sont Guirec, Nevada, Philippe Thomas et Myriam Kastner qui nous proposent un aperçu de leur répertoire actuel dans une configuration acoustique minimaliste. Myriam Kastner chante accompagnée par son frère Edgar qui est également guitariste du spectacle des Rencontres d'Astaffort. Cette expérience permet à d'anciens stagiaires de faire écouter leurs compositions. On ne peut que se féliciter du choix qui a été fait, l'ensemble ayant été très réussi.

Un peu après 20h30, le spectacle débute, présenté par Francis Cabrel. La salle est comble et le public attentif. Les stagiaires nous proposent un spectacle varié, avec des chansons parfois drôles, parfois touchantes et l'ensemble est apprécié des spectateurs. Les participants donnent le meilleur d'eux-mêmes à ce spectacle et ça se voit.

La deuxième partie du spectacle, après l'entracte, a été confiée au groupe Jamait qui nous a entrainé dans un univers musical original, avec une mise en scène soignée, en nous faisant sourire, rire et parfois venir les larmes aux yeux... Les thèmes évoqués sont l'amour, l'amitié, l'absence, les bars... C'est à écouter et à voir absolument.

Pour conclure, je dirais qu'il est difficile de se rendre compte de ce qui se passe lors des Rencontres d'Astaffort sans y avoir participé. De l'avis de tous les stagiaires que j'ai eu l'occasion de questionner, il se passe quelque chose de très fort, aussi bien sur le plan humain que sur le plan artistique. Alors, si vous écrivez des textes, si vous composez de la musique, si vous êtes chanteur, peut-être aurez-vous envie de tenter l'expérience ?…

Laurence Dupaquier