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Concert Tommy Emmanuel à Dunkerque le 29 mai 2001
Le concert 1 - 2


Il jouera aussi de la harpe !!! Enfin ! Disons que sa magnifique version, jazzy et truffée d'harmoniques, du 'Michele' des Beatles nous donnera une idée de ce qu'est un harpiste à 6 cordes. J'ignorais cette profession la seconde avant ! Et pour montrer que les Beatles, il connaît bien, il va nous faire un medley de 3 titres. Sauf que dans ses versions de 'Day Tripper' et 'Lady Madonna', c'est les Fab Four plus le Sgt Pepper au complet qui déboulent. C'est indescriptible : les basses, la mélodie, les accords, les solos, tout en même temps. Il trouve même le moyen de chanter et d'ajouter entre chaque blanc une bonne centaine de notes, histoire de garder le tempo. Car le rythme chez Tommy, c'est essentiel. C'est aussi un des éléments fascinants du personnage.

Photo Studio Mallevaey - Dunkerque
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Et les morceaux s'enchaînent sans aucune pause. Argh ! J'étouffe de plaisir. Il y aura des moments de caresses comme ses deux balades dédiées à ses filles, dont une sublime berceuse pour sa cadette de 2 ans, Angelina. Ou cette aérienne balade ancrée dans les racines Européennes de son propre pays, sans lesquelles, dixit Tommy, "jamais je n'aurais pu composer un tel morceau". Effectivement, il nous offre une transversale qui part de l'Italie vers l'Irlande et qui nous hérisse le poil de plaisir. Il y aura aussi du picking plus traditionnel, un très prenant 'Waltzing Mathilda', une version étonnamment bluesy de 'House of the rising sun', deux morceaux durant lesquels Tommy nous prouve qu'il chante plutôt bien. Pour l'amusement, car Tommy est visiblement la pour s'amuser, il y aura un démentiel 'Guitar Boogie' à 4 guitares + basse et batterie. Bien sur, le tout sur une seule guitare. Et une ambiance de Carnaval plus vraie que vraie sur sa reprise de 'I go to Rio'.
Je dois en oublier les trois quarts, 'blue moon' par exemple, mais je suis à bout de souffle. En rappel, sur les conseils de Pierre Thouvenot, Tommy offrira au Dunkerquois émus 'Amazing Grace' repris en chœur par toute la salle. Ce chant étant un symbole dans la ville (si vous êtes curieux, demandez aux habitants de cette ville). Puis, il rejouera les deux jolies compositions offertes à ses filles. Ce sera fini pour ce soir. Du moins pour nous, (que voulez-vous, la route du retour ..), car suite il y eut.
Fort heureusement notre ami Antoine s'est dévoué (et on n'a pas eu à le prier) pour la suite des événements.
Je lui laisse la plume.

JPH


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