Il est 14h00 et tous les guitaristes arrivent un à un, prennent place dans leur loge et se préparent pour la balance. Jean-Félix Lalanne est au téléphone avec Maurane qui, malade et aphone, annonce avec tristesse son impossibilité de participer au concert de ce soir. Cette nouvelle assomme toute l'équipe qui se reprend aussitôt, réactualise le programme de la soirée et prend place sur scène pour continuer les préparatifs, l'heure tourne...

Jean-Félix prend place au balcon pour la sonorisation et les guitaristes, placés en arc de cercle sur la scène, passent un à un pour la balance des guitares et des voix. Ces heures de mise en place sont longues et épuisantes et vont durer jusqu'au début du concert.

Pourtant, l'atmosphère est sereine et même très détendue. Le plaisir de jouer et de se retrouver ensemble sur cette scène est évident pour chacun des artistes présents.

Nawfel et Jean-Marie Ecay



Vers 17h00, les artistes commencent à arriver et à prendre place, c'est Georges Moustaki qui ouvre la balance guitariste/artiste. Pourtant Zazie est déjà présente depuis longtemps mais assise au deuxième rang, elle attend avec une grande discrétion. Vers 20h15, tout est terminé et la foule n'a plus longtemps à attendre avant de se diriger vers les fauteuils.
Une projection sur le rideau rouge, une illustration de Thierry Lamouche. Un public impatient bien installé puis le rideau qui s'ouvre sur des guitares installées en cercle sur la scène.

Avec beaucoup d'émotion, Jean-Félix Lalanne ouvre le spectacle avec une magnifique composition "Solo Selena's dream". Après sa présentation, il invitera les dix guitaristes vedettes de la soirée à prendre place sur scène, tous, en cercle. Yan Vagh, premier appelé, commencera après que chacun ait répondu à l'appel de son nom par un de ses morceaux "Next dance". Puis vinrent Michel Haumont "Adirondacks", la guitare flamenco de Manuel Delgado "una rosa y un clavel", une improvisation de Nawfel, l'extraordinaire touché de Jean-Marie Ecay jouant "Bras dessus, bras dessous" (Nougaro/Ecay)… Suivirent, Abaji avec ses instruments chantants "Youn El Sama", Jo Vurchio "Samba lançé", "le vieux tzigane" interprété par Angelo Debarre, Marylise Florid avec le Prélude de la 2ème suite pour luth de Bach et la guitare chantante de Solorazaf "Moave" qui clôturera ce tour. Dans le sens des aiguilles d'une montre, chacun aura ainsi joué dans son style, un morceau. Nawfel, au cours de son improvisation de blues électrique a beaucoup utilisé la pédale wha wha, notamment pour son Voodoo chile…le public l'a suivi sur ces terres connues.