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Marylise Florid : L'Interview
Le concert 1
Laguitare.com : Peux - tu nous parler rapidement de ton parcours ?

Marylise Florid : J'ai croisé ma première guitare à six ans et l'ai vraiment approchée vers sept ans et demi ; ce fut le début d'une grande passion pour cet instrument que je considère à travers une expression classique, même si je ne le réduis pas qu'à cela. Je suis rentrée au Conservatoire de Marseille à l'âge de dix ans, j'ai fini les cours dans la classe de René Bartoli à quinze, et suis montée à Paris chez Alberto Ponce. J'ai obtenu ma licence de concert à dix-neuf ans.


En 1994, j'ai décroché le Grand Prix d'interprétation du concours international d'Aix en Provence, et depuis je sillonne les routes françaises et internationales, là où on veut bien de moi !

Que peux-tu nous dire sur tes guitares ?
Ma première guitare, je l'ai eu à l'âge de sept ans. Celle que j'ai actuellement, je la possède depuis l'âge de quatorze ans et ce fut le début d'une grande histoire d'amour ; elle appartenait à un professeur, c'est une guitare Daniel Friederich, année 1982, qui est un modèle qui existe en deux exemplaires, que j'ai possédé tous les deux. C'est un modèle très fin, avec une caisse de résonnance très fine et un diapason normal. Elle a une projection assez nerveuse, ce qui la rend très claire pour une Friederich. Je joue sur la même guitare depuis mes quatorze ans. C'est une guitare qui a des défauts, mais quand on est amoureux, on prend les défauts avec !

Par rapport au monde classique , comment en es-tu arrivée à intégrer les titres de Jean- Félix ?
C'est une suite de rencontres ; j'ai donc été élève de René Bartoli, qui est un corse et même si nous étions au Conservatoire, il nous a fait jouer des valses corses aussi, fait qui offre d'ores et déjà une grande notion d'ouverture. C'est quelqu'un qui écoute de tout et qui vous "ouvre les oreilles". Cela s'est fait aussi par l'entremise de Gérard Toubiana, ami de Marcel Dadi, qui me l'a fait rencontrer et jouer devant lui. Je l'ai accompagnée sur un festival à Marseille qui s'appelait "Guitares à l'Odéon" à deux outrois reprises. La rencontre avec JFL s'est faite lors d'un hommage rendu à Marcel après sa disparition, au cours duquel nous jouions tout les deux, puis on s'est revu à Nashville etc..

Tu n'as jamais été tentée de jouer sur cordes d'acier ?
Si, chez moi, dans mon coin, je fais des tentatives, mais mon style d'expression reste la musique classique, cette dernière finit par rejoindre, lorsqu'elle est contemporaine, le jazz fusion ; quand vous écoutez du Gismonti (compositeur contemporain et jazzman) par exemple, on a des pièces classiques communes !

Qu'est ce que tu écoutes ?
Tout, absolument tout….J'écoute le plus de choses possibles pour m'enrichir un maximum.

Crois-tu que la guitare en France n'a pas intérêt à se rassembler et à faire collaborer tout les styles ?
Bien entendu, c'est ce qui explique ma présence dans la plupart des festivals de guitares, Nashville ( Chet Atkins ?...), ou encore Patrimonio, où la guitare classique est très rarement représentée. Je me sens musicienne avant d'être guitariste, ce qui m'importe , c'est d'abord la musique et cette possibilité de franchir grâce à elle, les frontières géographiques et émotionnelles.

Le concert 1

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