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Le 16ème Festival de Guitare à Issoudun
Master class et Mister Rapin
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Master class et Mister Rapin

Samedi après-midi, la très belle salle de concert du centre de congrès accueillait Jean-Claude Rapin pour le master-class "Rock". Est-il nécessaire de présenter Jean-Claude ? Qui ne l'a pas vu dans les pages pédagos de Guitarist magazine ? Allez, des noms ... ceux là me feront 100 descentes de penta (très tonique) en Do pour la peine.
Donc pour le rappel, J.-C. Rapin est bien sûr, un excellent pédagogue qui a formé, forme et formera encore de nombreux six-cordistes en herbe; mais il est aussi un excellent musicien, amoureux de la Strato et des sons rock et blues.
Pour planter le décor, le guitariste, Strat en main, est assis à côté de son Marshall, ainsi paré pour se prêter au jeu des questions/réponses. En introduction, il dédie une improvisation très "Hendrixienne" en solo sur sa guitare pour un vibrant hommage à Marcel Dadi. Visiblement, il est heureux de se retrouver à Issoudun, qu'il a déjà eu l'occasion de fréquenter quelques fois.
La première question viendra probablement d'un guitariste acoustique, elle concerne en effet le souffle qu'émet tout ampli de guitare électrique (même minimum) : "vous dérange t'il ?"
Sourire du musicien, le débat est lancé. Guitare en main, J.-C. nous démontre avec brio que le jeu de la guitare ne se limite pas aux notes placées sur le manche. Il faut tenir compte de l'environnement sonore inhérent au binome guitare/ampli (et effet). L'art du guitariste va être de se servir musicalement de toute cette palette sonore plutôt que de l'aborder comme une source de "parasites". L'usage des multi-effets, de l'enregistrement en studio avec la guitare câblée en direct dans une table et l'utilisation des plug-in d'un logiciel seront autant de thèmes abordés.
J.-C. Rapin répondra avec humour, gentillesse et intelligence à toutes ces questions, démo à l'appui. La séance se poursuit avec quelques tuyaux comme une position blues du La 7 ou les trois blue-notes jouées dans le blues et leur raison d'être.
En conclusion, le "master" nous offre un morceau, en improvisant sur une grille d'accords préenregistrée.
Au fait, sa réponse à la première question sera : "Le souffle... c'est la vie !"
Oui, cet après-midi là, le souffle du Jedi est bien passé sur l'auditoire, qui saluera avec des applaudissements nourris la leçon du maître.

A'Titâ

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