Le cas de l'équaliseur

S'il te plait, dessine-moi un 12 bandes…

L'équaliseur a apporté quelque chose de magique dans le monde de l'amplification.
Une simple modification des petits boutons et c'est tout le son qui s'en trouve modifié.
Pour un EQ, pas de mystère, une photo vaut toutes les explications.

Funk : on creuse l'EQ dans les médiums et on insiste sur les graves et les aigus

Pop : on rajoute des médiums tout en occultant les aigus

Il n'existe pas tant de variantes que ça pour un réglage d'équaliseur, la seule règle à respecter étant d'aligner les boutons et de les faire monter progressivement. Surtout, entre 2 boutons, pas d'écart démentiel, avec une fréquence à +12 db et l'autre à -10 db !!

Précautions
Sur scène, scotché au sol le jack, ça évite de le voir se décrocher en cours de route. Rien de plus mortel pour un musicien que de jouer et se rendre compte tout d'un coup, que plus rien ne sort… Le jack traîne lamentablement au sol, quant à l'ampli, poussé au maximum de ses capacités, il a moyennement apprécié de se voir ainsi déconnecté…

Cas des amplis à lampes
De plus en plus de bassistes sont aujourd'hui équipés d'amplis à lampes.
Précision dans le son, chaleur dans le groove, les avantages ne manquent pas.
Mais, bassistes, attention lors de vos déplacements après répétitions ou concerts ; attendez un peu avant de déplacer vos 30 kg de circuits imprimés, car vos lampes risquent de ne pas apprécier… Renseignez-vous bien sur votre tête d'ampli, il en existe de plus fragiles que d'autres.
D'une manière générale, une bonne demi-heure suffit pour laisser refroidir les bêtes.
Vu le prix des lampes, c'est une bonne occasion de réaliser des économies… et de ne pas se gâcher la soirée après un bon concert.

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