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 Benoît
De Bretagne fait partie de la nouvelle génération
des luthiers français, ceux qui ont assisté à
ses expositions ont pu apprécier la qualité et le sérieux
de son travail.
Ses guitares classiques remportent un écho de plus en plus
favorable dans ce milieu parfois «hostile».
Lors de la dernière Convention D'Issoudun, nous avions découvert
aussi sa première incursion dans le domaine de la guitare folk
avec une copie
de Martin triple 0.
Aujourd'hui il continue avec un nouvel instrument, et pas des moindres
: une folk 7 cordes !
 L'instrument
On dit souvent que la première impression est la bonne, et
là, croyez-moi, elle est très bonne !
(pour étre honnête, j'ai deux Quéguiner
et elles me servent de comparaison lorsque je touche une autre guitare,
vous voyez ce que je veux dire...).
La forme grand auditorium est inspirée de celle d'une grande
marque américaine (à la demande du client). Côté
confort pas de soucis donc. La table en sitka est magnifique, pleine
de mouvements et de couleurs.
Le corps est fait d'érable pommelé dont la qualité
est mise en valeur par des filets en amourette. Ce bois est assez
peu utilisé et c'est dommage car il confère à
l'instrument un aspect très original. Le manche présente
un érable ondé qui se marie bien avec le pommelage du
corps.
Côté esthétique, la nacre vient renforcer l'aspect
haut de gamme de l'instrument, le summum étant l'arbre de vie
sur le manche et la tête (là encore à la demande
du client...).
Le tout est mis en valeur par un vernis parfait.
Le son
Evidement première tentation : jouer la 7eme corde, ici un
si grave ! On est envahi par la profondeur de son et l'ampleur. Je
n'oublie par le reste et je plaque quelques accords et arpèges.
Le son est bien équilibré, les notes bien définies
: on a des basses profondes et claires et des aigus précis
mais pas agressifs. La largeur du manche est de 50mm, il faut bien
ça pour accueillir 7 cordes !
Toutefois ce n'est pas si large car j'arrive à passer mon pouce
par-dessus (par contre inutile d'essayer sur la Mi à moins
d'avoir un pouce de quinze centimètres).
Médiator ou picking, l'instrument s'adapte à toutes
les techniques, ça demande un peu plus au guitariste du fait
des 7 cordes. Par contre après quelques minutes je commençe
à apprivoiser la bête et j'imagine l'ouverture musicale
qu'elle peut apporter, on peu aussi écouter Lenny Breau, John
Pizzareli, ou Steve Vai pour voir ce que ça peut donner !
Avec cet instrument, Benoît nous prouve une fois de plus sa
capacité à évoluer, se remettre en question pour
proposer des instruments de qualité et uniques.
La lutherie française est en pleine expansion et Benoît
De Bretagne y participe sans aucun doute.
Bravo !
Ecoutez la ! Le propriétaire de la guitare,
Gregory François met à votre disposition un enregistrement
studio de la 7 cordes : http://perso.wanadoo.fr/gowy/MP3/2002.mp3
Le site web de Gregory François : http://www.gowy.fr.st/
François Sciortino
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| Infos
pratiques |
- table d'harmonie: épicéa
de Sitka chenillé
- fond et éclisses: érable pommelé du Canada
- manche: érable flammé de Bernieulles
- fileterie: Amourette
- chevalet: palissandre de Madagascar
- touche: ébène du Gabon
- incrustations: "arbre de vie", vigne, contours, rosace
en Abalone verte
- 20cases, 50mm au sillet, 65à la 14ème, accordage:
Si MI LA RE SOL SI MI (B E A D G B E)
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| Autres modèles |
Guitare
de Bruno Mursic (à gauche) et une classique en Palissandre
de Madagacar avec fileterie en Koa flammé (à droite)
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MODELES DE BENOIT DE BRETAGNE
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Modèle
en érable pommelé
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