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Le modèle Continental Decoline « Isidore »
Modèle jazz réalisé par Patrice Blanc à l’automne 2003.

Retrouvez notre dossier consacré à Patrice Blanc

Chaque guitare est unique…

Ce modèle fait sur une base « jazz » a été réalisé par Patrice Blanc, luthier de basses et de guitares depuis presque 15 ans, désormais installé à Grenoble

Après avoir défini les caractéristiques avec le client, Patrice a laissé son imagination travailler.
Ils se sont mis d’accord sur l’alliance du « rouge » et de l’ébène.
Egalement sur la drôle d’idée d’aller chercher au fin fond de l’hiver et d’un village du Jura quelques éléments qui se retrouveraient sur le cordier de la guitare. Ainsi, un bout de nature du village du propriétaire s’est retrouvé sur la « Isidore » (un rameau d'arbuste et quelques lamelles de cailloux).
L’idée a plu à Patrice.

La table et le fond sont plaqués en érable. En érable est aussi le manche .

Celui-ci a nécessité une attention particulière. La main du propriétaire n’est pas très grande et il aime mettre le pouce gauche par dessus le mi grave. Le manche est donc peu épais. La touche est en ébène, les repères en nacre véritable.

L’ensemble de la guitare en fait un instrument sobre. La caisse est belle et imposante.

Le chevalet et les mécaniques sont de marque Gotoh (avec boutons ébène).

Quant au micro, il apporte une subtile touche de couleur sur cet ensemble plutôt rouge et noir (amusant pour une guitare fabriqué dans la ville de Stendhal). C’est un Kent Armstrong P90 couleur crème. Le P90 heurtera peut-être les puristes des modèles jazz mais ce choix du client est un vrai choix de cœur.

L’ensemble sonne très bien même lorsque l’instrument n’est pas branché.
Ce qui surprendra peut-être le plus est la rapidité du manche.
Les phrasés jazz se sentent à l’aise.

Une fois branché, les couleurs dépassent celles d’un automne classique. Ca crunch aussi et ça rock quand les doigts sont lancés à pleine vitesse sur ce manche attractif.


C’est donc une belle guitare que cette Patrice Blanc, un instrument qui ne demande qu’à s’épanouir avec le temps. Une guitare qui vit, c’est ce que l’on ressent à son contact. C’est un petit peu cela la différence avec une guitare de série.

Visitez le site de Patrice Blanc : http://www.patrice-blanc.com/


Julien Chosalland