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Reportages :

INTERVIEWS MUSICIENS - JOSEPH D'ANVERS ROUGE FER

  
INTERVIEW - JOSEPH D'ANVERS
REDACTEUR : DOC MAC

L’événement de la fête de la musique au Mans sur la scène Fnac de la place de la République au Mans sera la prestation de Joseph d’Anvers, c’est la raison pour laquelle nous vous proposons cette interview qui a pour but de vous faire connaitre l’univers de l’artiste, en espérant vous retrouver le 21 juin pour ce concert.

 Joseph d’Anvers a, dans son actualité, l’album «Rouge Fer». On remarque chez lui un sens profond des belles phrases emballées dans un univers pop/rock qui forcent l’admiration des auditeurs.

Joseph d'anvers

L’interview

DocMac: Bonjour Joseph et merci de nous accorder cette interview. Dans ton dossier de presse, tu parles de ton admiration pour le regretté Alain Bashung, de fait les titres de ton album «Rouge Fer» nous ramène à cette ambiance Rock francophone qu’Alain Bashung a su si bien offrir à son public, mais avec une touche plus «british». Quels sont les artistes anglos-saxons dont tu te sens le plus proche?

 Joseph d’Anvers: Goriaz, The kills, The national, il y en a beaucoup d’autres, mais c’est déjà une bonne base pour situer mon univers.

 DocMac: Avec un réel sens de la mélodie, l’un des titres «sweet 16» sonne comme un tube à la première écoute, en prenant le temps d’écouter en profondeur ce titre comme les autres titres de l’album, peut-on parler de cet album comme une compilation de tranches de vies très personnelles ou comme un roman mis en musique ?

Joseph d’Anvers: Cet album est sorti juste après mon premier roman, en m’éloignant de mon « auto fiction » pour aller sur des histoires.

 Les perdants magnifiques, héros ordinaires sont mes sujets de prédilection comme dans « Dead Boys » de Richard Lange, des parcours simples.

 DocMac: Nous parlions de Bashung en début d’interview, peux-tu nous parler de ta collaboration avec lui et de ce que ça t’a apporté ?

 Joseph d’Anvers: C’était la première fois que j’écrivais pour quelqu’un, ça m’a ouvert les portes pour écrire pour d’autres artistes et m’a permis d’évoluer.

Sur l’album « Bleu Pétrole » j’ai écrit le titre «tant de nuit ».

Ça a été de nombreux rendez-vous à refaire le monde dans sa cuisine autour d’un café, proposer des textes, proposer des musiques, mais à l’époque je n’avais pas encore l’expérience nécessaire pour composer une musique qui puisse satisfaire un artiste, donc seul ce texte a été pris, une très belle expérience qui comme toute les autres m’a aidé à me construire…

DocMac: J’ai lu dans un article qu’à l’adolescence tu avais reçu la guitare de ton grand-père, peux-tu nous parler de ce que tu as ressenti en recevant ce cadeau et comment as tu abordé cet instrument ?

Joseph d’Anvers: Ca faisait des années que je rêvais d’une guitare, joie intense de recevoir cet instrument, une Jacobacci des années 50 en piteux état que j’ai fait réparer, j’ai utilisé cette guitare jusqu’au premier album, mais par peur de l’abimer, car elle avait une forte valeur sentimentale pour moi.

J’ai appris la guitare seul en achetant des méthodes et en m’entrainant régulièrement, puis avec deux amis guitaristes j’ai approfondi certaines techniques.

Sur scène j’utilise entre autre une Fender stratocaster et pour l’acoustique c’est une Gibson LG3 de 49.

La Jacobacci est toujours là, mais je la protège …

DocMac: Avant «Rouge Fer», il y a eu d’autres albums qui ont remporté un succès d’estime sans pour autant réussir à toucher un large public, cette période est intéressante pour nos lecteurs qui souvent eux-mêmes sont musiciens et tentent d’obtenir leur petite part de célébrité afin de pouvoir vivre de leur art, peux-tu nous dire comment tu as vécu cette période et si tu le souhaites, donner quelques conseils à nos internautes ?

Joseph d’Anvers : La vie d’un artiste est faite de hauts et de bas, de périodes d’ombres et de lumières, rien n’est jamais acquis, on peut avoir un très grand succès et retourner tout aussi rapidement dans l’ombre, je garde toujours ça à l’esprit. Je ne cherche pas à faire des tubes, je fais simplement ce qui me plait.

Rester dans ce qu’on aime, est à mes yeux le plus important, je n’ai pas changé la formulation de ce que je propose, on a souvent dit « non », mais avec le temps le monde évolue et le « Non » d’hier c’est transformé en oui.

DocMac: Un petit mot sur les artistes dont tu t’es entouré pour «Rouge Fer»

Joseph d’Anvers: Avec plaisir, d’autant que c’est la meilleure équipe de musiciens avec laquelle j’ai eu l’occasion de travailler, à la batterie c’est Raphaël Seguignier qui est présent depuis le premier album, à la basse Ludovic Legros également présent depuis le premier projet,  Cédric Le Roux est à la guitare et David Sztanke aux claviers, Alex Maillard basse et guitare, Fred Pallem s’est occupé avec talent des arrangement pour cordes.

Nous te remercions d’avoir pris le temps de répondre à nos questions et nous aurons le plaisir de te retrouver le 21 juin sur le podium Fnac de la Fête de la Musique au Mans.

L’album «Rouge Fer» est disponible à la Fnac et sur toutes les plateformes de téléchargement légal.

Le site de Joseph d'Anvers

DocMac - Mac & Guitare - Revue Art-Scène ©2011




 
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