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Thomas Bressel
Influences of Time

Ricardo

Influences of Time est de loin le plus pertinent titre d'album qui pouvait être attribué à ce disque.

Thomas Bressel est un guitariste classique au sens noble du terme, il a commencé par l'étude de la guitare classique, diplômé du conservatoire de Caen il découvre le monde de la guitare Metal Jason Becker, Franck Gambale pour les techniciens, Megadeth pour le feeling et bien d'autres, en 1994.

Quelques stages au Music Academy Institute plus tard, il devient professionnel, nous sommes en 1998.

J'ai rencontré Thomas en 2006, au salon de la musique, cela fait donc longtemps que j'écoute ce disque, je l'assume pleinement. J'ai une bonne raison pour cela: je ne savais comment traduire sans tricher ce que je ressens pour cet album.

J'aime ce disque, plus encore, j'aime la façon dont Thomas exprime ces influences acquises au cours du temps.

Vous aurez deviné le clin œil du titre au Time Machine de Joe Satriani mais, ne vous arrêtez surtout pas à cela, ce serait injuste.

Thomas exprime beaucoup de choses avec une sensibilité énorme.

The Black March ouvre l'album sur ce qui est la part la plus forte de ses influences: la musique classique, 1 minute 25 secondes suffisent à mettre en place ce que sera la suite avec une emphase qui n'a rien de pompeuse.

Venus nous emmène vers le côté virtuose de Thomas, titre enlevé tout en délicatesse, l'influence Becker / Gambale et là, les sweepings de Franck et le touché de Jason ont la part belle dans ce titre qui pourrait être assimilé à du "néo classique". La fluidité du jeu est stupéfiante mais au delà de toutes ces considérations "techniques", ce titre est d'une musicalité ahurissante.

Monia prend la relève, introduction en douceur générant une attente car le son monte de façon progressive, quelques sons de claviers, quelques notes de piano, accords majeurs à la guitare puis, ce thème joué en legato augurent l'aspect symphonique de ce titre, de mon point de vue le plus beau de l'album, celui que j'imagine être le plus proche du cœur de Thomas, l'interprétation de ses notes me touchent énormément. Nous sommes si loin de la démonstration et si près de l'émotion. 7minutes 5 de douceur. Respect.

Pour faire suite à Monia il fallait aller aux antipodes, ce que Thomas à fait en enregistrement avec deux déglingués notoires, j'ai nommé Ron Thal alias Bumblefoot et Christophe Godin, titre effarant de par le niveau des échanges que font ces trois là. Nous sommes au cœur d'un titre speed, marrant, musical, technique mais pas seulement. Transition réussie avec un humour total (on entend un de ces gus tirer la langue en émettant une sorte de prrrffffzzzz de rigueur), sérieusement déconnant quoi.

Et puis vient Near the Railroad Train, on entend les craquements d'un vieux vinyle puis, une intro Jazzy que déboule sur ce que je considère comme le second moment fort de ce disque. Ce titre est Jazzy et Bluesy en diable, d'ailleurs dans le rôle du Diablotin poussant Thomas dans ses derniers retranchements ont retrouve un mec que j'aime du fond du cœur: M. Yann Armellino himself. Allez sans autres formes je peux vous le dire: c'est un putain de titre qu'ils nous offrent là.

Et là, Ladies and Gents voici le titre virtuose de ce disque, Moonlight Sonata tout y est l'intro démentielle, le son, le touché, la musicalité. C'est là que la mixité des influences de Thomas est la plus belle, la plus forte. Là, je pense avec force conviction que c'est le titre que Zygwygwy Malmsteem aurait voulu composé, ben...rateau mon Zyg. Sublime.

The Mystery of Mars est un titre heavy, il fait mal, Thomas nous sert un jeu ressemblant à une tornade, il déploie un tourbillon de notes avec une fluidité et une maîtrise qui nous permet d'entrevoir le bosseur qu'il est, tout est parfaitement maitrisé et le plaisr se ressent de façon claire et forte. Je reste stupéfait par la constante invariable qui est que le public n'est jamais exclus, c'est musical, on peut même chanter le thème et, cela n'enlève rien au fait que ce qu'il joue est proprement inhumain.

Le pire, c'est que e déluge sonore ne s'arrête pas là, il monte même un poil en force via un tempo encore plus élevé sur Nagoya et là, on retrouve dans un registre de nouveau 100% Guitaréro Thomas qui sur ce titre aux alentours de 120 à la noire se lêche complétement, comme si le titre précédent n'avait été qu'un tour de chauffe. Le touché de Thomas est totalement bluffant, le sweep est tuant d'efficacité.

Très grand titre.

Enfin Tommy Street Blues fait appel à un dernier monstre, le sieur Youri de Groote sur un Blues de la mort qui tue, Youri est un guitariste extraordinaire, le respect que se vouent ces deux là est totalement perceptible, si Thomas à un jeu sage et brillant, Youri illumine ce travail par un enrichissement sonore tenant à certaines harmoniques, un son à la David Gilmour (Pink Floyd) et une fluidité merveilleuse. Belle façon de finir ce disque hors du commun.

C'est un premier disque, c'est important de le savoir car il ne souffre cependant d'aucune facilité ou approximation, il est juste beau, envoûtant, complexe, abordable bref, le disque d'un guitariste qui avec un cœur gros comme une cathédrale, nous offre ce à quoi il tient le plus: sa musique.

Le seul moyen de vous procurer ce bijou à un prix totalement dérisoire, est d'aller sur le site de Thomas, vous le trouverez ci-dessous.

Thomas prépare un DVD sur le tapping à 8 doigts, dès que je l'aurais acquis, je vous en livrerais le détail.

Ricardo

PS: Merci pour ta confiance et ta patience d'ange.

Site officiel de Thomas Bressel : www.thomasbressel.com

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