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DOSSIER LUTHIERS - SALON DE LA MUSIQUE 2001
BARILLON-BENEDETTI
PRESENTATION STEFAN BARILLON

Du sud, d'Aix en Provence pour être précis, Stefan Barillon a été musicien professionnel pendant 2 ans. Il est ensuite parti aux Etats Unis pour faire une école de lutherie dans l'Arizona (6 mois), puis a vécu différentes expériences avec des luthiers américains, pour finalement revenir à Aix.
Il avait la passion de l'objet guitare… et la passion du bois (son grand père était menuisier).
Il a ouvert son atelier en 1996, en faisant d'abord de la réparation et de l'entretien, outre la conception de guitares sans toutefois les proposer à la vente.

Il connaît alors Nicolas Mercadal de Benedetti, et décident ensemble de tout mettre à Aix (Barillon et Benedetti).
Au salon, Barillon nous présente la série des guitares "tactile" . (voir page précédente)
Avec des touches en ébène ou en palissandre de Rio. La table est sculptée, la forme est dessinée depuis 2-3 ans…
Le but de l'atelier est créer et sortir des guitares accessibles (entrée de gamme à 11 500F).

Barillon s'adapte aux propositions de ses clients.

Autre gamme présente sur le salon, la série "Woodoo", avec un modèle à moins 10 000 F.
On a en outre pu voir une guitare électrique pour gaucher.

Du fait du lien avec Benedetti, Barillon propose des micros doubles Benedetti à choisir dans toute la gamme.
Les guitares sont équipées d'un manche à radius composée/progressif.

On voyait également une électro présentée, modèle sobre, un piezo et un micro magnétique.
Pour passer d'un son folk à un son jazz… avec deux jack.

Quant au futur, il va s'agir de développer une ligne de basse moderne et racée (de 4 à 7 cordes)… et les acoustiques folk.
Aussi l'export, en 2002 il fera Frankfort pour se développer.

Barillon a en outre souhaité insister sur le point de la qualité du village Label Guitare, il permet au public de voir ce que les luthiers français sont capables de faire.

Nous lui avons posé la question traditionnelle sur ce salon…
Et toi comme guitariste :
"à l'origine, je suis batteur, je joue bien évidemment, sobre, plutôt rythmique, avec peu de notes qui durent longtemps comme mes guitares".

PRESENTATION NICOLAS MERCADAL
laguitare.com répare une injustice faite à Issoudun où l'on n'avait pas vu les micros de Nicolas Mercadal, qui fabrique les micros Benedetti.

Et lorsque l'on prend le temps de regarder toutes les guitares présentes sur les différents stands des Luthiers Label Guitare cette année, on voit des micros Benedetti partout…

Nicolas nous a raconté l'histoire….

En 1960, on ne trouvait pas de pièce détachée pour guitare et notamment des micros. Cela posait des problèmes aux fabricants. Michel Benedetti était attiré par la lutherie et les frères Jacobacci lui ont demandé de fabriquer un micro.
Il a beaucoup travaillé seul. Nicolas est arrivé après que Michel ait cédé la fabrication à quelqu'un d'autre (Henry). Nicolas a fait un stage et a notamment été formé par Michel Benedetti pour finalement être seul depuis 1996.

Aujourd'hui Nicolas fabrique les micros, ceux dont les modèles étaient établis et également d'autres. Ses meilleures vitrines sont les luthiers.

Il a une forte relation avec des luthiers, et l'on a pu s'en rendre compte au cours de ce salon. Les luthiers ont avec Benedetti un micro français à mettre sur leurs œuvre, avec un interlocuteur disponible et à l'écoute, sans intermédiaire.
Si il y a un problème sur la production, Nicolas l'assume totalement.


Si aujourd'hui l' on veut acheter un micro Benedetti… le particulier peut en acheter un en passant par l'atelier ou en passant par son luthier ou son revendeur.

Ces micros sont en constante évolution.
Certains ne sont pas présents au catalogue mais équipent certaines basses (Vigier et leduc).
Un modèle au moins devrait être fait avec Jean Luc Moscato, Franck Cheval nous a également dit tout le bien qu'il pensait de ces micros.


Nicolas aussi s'est prêté à la question finale… Et toi comme guitariste ?

"Je joue de la guitare et je pose les doigts sur une basse. Je profite au maximum des guitares à l'atelier mais beaucoup moins chez moi. Je joue plus folk qu'électrique. Je ne joue plus quatre heures par jour. Mais je joue à l'atelier. Je prends du plaisir à jouer seul mais je fais attention quand je joue en groupe..."

Julien Chosalland
DOSSIER LUTHIERS - SALON DE LA MUSIQUE 2001
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