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ROD BARTHET


Je te promets, si tu veux bien

Ricardo
Je te promets, si tu veux bien

Putain d'album.

J'ai beau réfléchir, me dire que ça fait intro définitif de chez sans appel, ouais, mais bon, je ne trouve rien d'autre en guise d'intro alors Rod, je te le dis entre quatre zyeux, PUTAIN D'ALBUM que tu nous balances là.

Rod, c'est le mec dont j'ai écouté, écouté et ré écouté encore les quatre premières galettes qu'il m'avait donné lors de notre rencontre à Castemaurou.

Ces disques sont encore sur mon bureau, là, à côté de mon PC. Je les ais écoutés en voiture, au bureau, dans la rue, j'ai même du les écouter sous la douche sans faire gaffe. J'avais un vrai problème de conscience, j'étais partagé entre les sentiments que j'éprouve pour ce mec d'une gentillesse, d'une simplicité d'un talent au dessus de tout et, le fait que sur toutes ces galettes il a manqué l'étincelle, le truc qui fasse que l'envie d'écrire soit là.

Ce disque, ce putain de disque, vient de remettre les pendules à l'heure. Je suis heureux.

Rod c'est un rayon de soleil, je l'ai vu jouer avec Eric Sauviat (actuel gratteux de Francis Cabrel) sur une scène devant le bar l'Excalibur à Castelmaurou, sans effets ni chichis ces mecs nous ont balancé un Little Wing (Jimi Hendrix) qui fait encore frisonner. Tout ça pour dire que je suis enfin heureux de pouvoir faire une chronique sur Rod, et le remercier pour les instants passés.

Je t'ai vu Jaco

Rod joue et chante du Blues en français, les mecs qui font ça et qui arrivent à se faire connaître ne sont pas légion. Patrick Verbeke, bien sûr, d'ailleurs l'ami A'Ttita nous a gratifiés d'une belle chronique après que je lui fourgué son dernier alboum, m'sieur Milteau et son harmonica est là aussi, l'immense Paul Personne, quelques autres puis...un vide intersidéral.

Cette galette exhale un parfum de bonheur absolu, Rod se fait plaisir, il nous balance des morceaux variés, Blues mais pas seulement.

Je te promets, si tu veux bien ouvre le bal, d'emblée la qualité de la production saute aux oreilles, la voix de Rod est superbement mise en valeur quand au son des guitares, plutôt acoustiques hormis un passage en slide est superbe. Titre enjoué, superbe, gai, belle intro.

Paloma se pointe et là, écoutez les paroles, il s'amuse le Rod, la consonance des mots participe à la musicalité du morceau, écoutez ses "Palome,Paloma/Palome, Paloma/pas l'ombre d'un doute" et autres "elle a des pannes de QI", marrant, pas prétentieux et en plus, sa sonne. Bon il paraît que
depuis ladite Paloma a lancé ses gardes du corps aux trousses du Rod, arghh, pas cool.

Un disque de Blues sans le slow de la mort qui tue est il un disque de Belouze ? hein ? bah non, alors arrive Comme une éclaircie (elle est pas cool mon intro Jaco ?). Slow d'enfer avec solo de slide tout doux, tout doux, orgue Hammond discret en accompagnement, basse qui fait "doum, doum, doum", définitif.

Grosse voix en intro puis, voix de Rod et guitare électrique, voici venir Elle rentre toute seule chez elle. Cette chanson m'a fait penser pour ce qui est de la voix américaine à Nu Blues, mixité réussie, mid tempo, guitare acoustique pour la rythmique, superbe.

Rod nous fait ensuite une reprise du Couleur Café de Serge Gainsbourg, étonnant, le truc c'est que la voix de Rod rend la chanson si différente, pas les arrangements style latino langoureux, non, vraiment c'est sa voix qui le fait. Interlude sympa.

Eclats de rêve avec son tempo reggae chaloupé que vient contrebalancer le son de sa guitare nous ramène aux affaires, de mon point de vue, c'est sur ce morceau que Rod joue le plus beau chorus de tout l'album, pour moi, tout y est.

Changer le monde, intro jazzy, bruits de voix en fond sonore rendent ce morceau top cool. Les paroles viennent contraster cette coolitude, rien de virulent, pas le genre de ce mec non, tout en finesse et douceur, vraie douceur.

'got my babe in my arms...

Ladies and gents, la soirée avançant, le soleil rougeoyant et le ciel bleueoiant, le deuxième slow arrive, Belle et bien, putain que ce titre est beau, l'intro est à tomber par terre, douceur, touché, sensibilité et...sa voix. Je sèche sur le superlatif, vous n'avez qu'a en trouver un vous. Respect Rod.

Intro style La grange (ZZ Top), slide puis caisse claire et re slide, le rythme se redresse un poil, encore et toujours sa voix emmenant le titre c'est Le nouveau monde. Ce truc sur scène doit tuer, vivement GuitarFolies parceque des fois que vous n'auriez pas jeté un oeil à l'affiche, Rod y sera.

In the Wind avec son orgue Hammond en intro et son tempo cool prolonge le plaisir, simple et beau.

Ce dimanche là ralentit de nouveau le tempo, ce sont les paroles de ce titre qui m'éclatent le plus, l'histoire du mec qui se fait jeter est classique mais bon, c'est bien raconté.

Quand les hommes vient conclure cette galette, mid tempo et paroles sérieuses sans être graves, belle conclusion.

L'écoute de cette rondelle met en évidence qu'il y a des milliers de façon de jouer le Blues, pour certains acoustique pour d'autres électrique, en tout cas ce qui est tout aussi aussi évident c'est que ces cinq notes de base ne sont rien sans le sentiment insufflé par l'artiste qui les joue.

Il y a des trucs que l'on retient des uns comme des autres, pour moi, personne ne sait faire un Bend comme BB King, pour d'autres ce sera un slide comme...ou encore un arpège comme...

Là pour le coup, ce que je retiens, c'est la douceur de ce mec, sa voix, ses paroles, son touché comme en plus j'ai pu passer du temps avec lui, je sais que ce disque lui ressemble, je vais me répéter et je m'en fous, je suis heureux d'avoir reçu cette galette.

Le seul moyen d'obtenir ce disque est de passer commande via son site www.rodbarthet.com il vous en coutera 14€ frais de port compris. Ca fait pas cher le bonheur croyez moi.

A bientôt Rod.

Ricardo