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Brides of Destruction
Runaway Brides
Sans prétention

Ricardo

Voici une des excellentes galettes que me mitonne Brigitte, quatre étoiles chez Mascot Records, ce disque sans prétention est ras la gueule de fun et de rock n'roll, alors en cas de déprime et même si vous avez la banane, jetez ce truc entre vos deux oreilles et votre déprime va s'arracher aussi vite que votre banane va s'agrandir.

Ce groupe a fait parler de lui à la base pour de mauvaises raisons, sur le premier de leurs disques apparaissait Niki Sixx des Mötley Crüe, il devait aussi être dans ce second opus mais… En tout cas, guignol costumé ou pas, ces mecs ont su nous concocter un truc sacrément jouissif.

Leur compteur est resté bloqué quelque part entre fin de années 80 et moitié des 90, ça joue, chante, tabasse tranquille la caisse claire et surtout, ils s'éclatent. Il y a même un hit, en l'occurrence " Criminal ", chanson simple, bien écrite, refrain cerveau-collant gratouilles légères top rock n' roll. Mais commençons par le début.

Aunt Biente est une intro au piano qui se termine par un roulement de baguettes sur le rebord de la caisse claire pour s'enchaîner sans temps mort sur Lord of the Mind et là, on y est, on touche l'essence même de ce disque, cœurs sur fond d'arpèges et batterie le tout en mid tempo. Efficace.

Le reste est à l'avenant, Dead Mans Ruin accélère le tempo via la caisse claire matraquée avec grande conviction, voix déformée genre " je chante avec un mégaphone " jouissif sans dèc, on dirait du Mötley Crüe période Generation Swine, j
e sais que je ne devrais pas écrire cela mais je m'en fous, ces mecs ne copient pas mais bon, l'influence est là.

Criminal
est, comme je le précisais plus haut, le tube de cette galette, tout y est : l'intro en tempo lent, la gratte omniprésente, les cœurs et puis, c'est bien joué. A écouter à donf.

This time Around succède avec ses tambours de guerre et sa gratte dont la disto est noyée dans le delay pendant les quatre premières mesures, ce titre mixe un poil d'Audioslave et de Mötley, ça le fait bien.

White Trash et son intro rock n' rollienne se pointe, on reste en terrain connu, ce titre passe aussi bien que les autres, toujours aucune prétention à l'horizon de la part de ces mecs.

Brothers durci à nouveau le ton, peut être le titre le plus sec au niveau du son avec des cœurs punkoïdes sans pour autant verser dans le gimmick trois accords et hop. Bon titre si le volume est fort sinon…

Never say Never nous la joue cool, arpèges son clair suivi d'un matraquage sympa en son crunch, paroles gentilles genre " que si tu as besoin de quelqu'un/ que je suis là/Ouarghh nan, me laisse pas tomber/que tu sais que je t'aime (baby) " allez, je suis moqueur mais cette galette n'est pas à prendre au 1er degré et puis, et pourquoi des mecs des maquillés comme un troupeau de péripatéticiennes en goguette n'aurait pas de cœur, hein pourquoi (d'abord) ? Vous n' avez qu'à entendre le hurleur…hurler sur ce titre et si vous ne craquez pas, bah tan pis pour vous.

Le temps que Jaco sèche la petite larme versée sur le titre précédent, c'est que les " Ouarghhh nan me laisse pas tomber sont émeuvants m'avoue t'il " et voilà que déboule Blown Away avec un riff plein de notes aigues et de fuzz pour accompagner le tout, les " Hoo hoo hoo hoo " style keupon sont de retour en plus le morceau se termine brut de chez brut.

Piano, batterie montant peu à peu, gratouille qui se pointe le tout sur un mid tempo de rigueur et l'ombre d'Ozzy pointe sur Porcelain Queen. Bon titre là encore, très bon titre.

White Horse nous emmène en balade avec plein d'harmoniques de montées/descentes de manche en triolets et de cœurs. Ça bastonne gentiment, le gratteux est d'un gros niveau en plus là il se lâche un poil relayé par les tambours de guerre, bon ils ne peuvent pas s'empêcher de laisser remonter leurs influences donc là c'est Eddy Van Halen qui pointe le bout du nez via une rythmique à la Atomic Punk (Van Halen le premier disque qu'ils ont fait).

Tunnel of Love nous replonge dans les 80's en plein glam rock, ce titre est un fusionnement entre Cinderella, Ratt et White Lion, les nostalgiques vont aimer, euh, les autres aussi sans doute.

L'intro du dernier titre Dimes in Heaven nous propulse dans un exercice que ces mecs maîtrisent bien, le mid tempo "montagne russes de la mort qui tue " Bonne conclusion pour ce disque.

Vous aurez compris que cette rondelle ne vise pas à réinventer les règles du genre ou, innover en quoi que ce soit. Si par contre vous voulez passer un bon moment sans vous prendre la tête, cette galette est pour vous.
Oubliez les chroniques du genre " ces connards ont tout pompé ", des préjugés il y en a plein alors, faites vous plaisir, ces mecs savent chanter, jouer, c'est bien produit alors montez le son et, respirez, elle est pas belle la vie ?

Ricardo

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