Avant même de commencer le concert, l'ambiance rock gagne le Bataclan. Oubliant leur contrôle de math du lendemain matin, les lycéens ont fait le déplacement, Razorlight fait salle comble. Il faut dire que le rock de Razorlight est des plus accessibles. Si en attaquant leur set avec " In the morning ", Razorlight voulait créer la surprise, ils y sont incontestablement parvenus. Ils jouent gros sur ce morceau et ils le savent bien. Le public démarre au quart de tour. Après ce tube rock en version hyper musclé, Johnny Borrell et sa bande Andy Burrows à la batterie, Carl Dalemo à la basse et Bjorn Afren à la guitare ont offert une visite en règle de l'album. Ne s'économisant pas un seul instant, ils ont livré un set d'une grande rigueur à l'énergie hautement communicative avant de l'apaiser dans un très doux " America ". Un vrai moment de pause dans un concert saillant. Le set est court mais efficace. Tout de blanc vêtu, Johnny Borrell, le leader charismatique est rapidement en sueur, puis torse nu, il se pavane le long de la scène. Il faut dire qu'il est mince, beau, chevelu, désinvolte. De leurs côté, les jeunes filles en fleurs aux premiers rangs s'affolent au moindre gimmick. Et des gimmicks imparables il y en a chez ces Anglais. Pourtant Razorlight ne fait pas une démonstration rock, ils font vraiment un show. Tout le set est musclé.
Nous retrouvons une formation plus professionnelle et prévisible mais désormais prête pour les grosses salles. On n'y perd pas au change !

Razorlight repasseront en France le 20 juin prochain à l'Olympia ! Un concert à ne pas manquer !

Emmanuelle Libert
le 16/02/2007

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