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Pendant
trois jours les Eurockéennes de Belfort ont donné le
rythme en Franche Comté. Le soleil était au rendez-vous
tout au long du week-end : une chance pour plus de cent mille festivaliers
venus apprécier cette programmation éclectique. Bien
que quelques semaines soient passées, les souvenirs persistent
dans nos mémoires. Le festival a tenu ses promesses.
Les coups de coeur sont nombreux notamment le blues des années
trente des Bo Weavil. Une véritable leçon de blues comme
on aime ! Camille a créé la surprise en s'immisçant
dans les concerts de Séb Martel et de Las Ondas Marteles et
aussi par son propre concert accompagné du groupe japonais
les Pascals : une création pour le festival. Une théâtralisation
supplémentaire à son album novateur « Sur le fil
».
De la même manière, les Sundays Drivers et les Dionysos
se sont vus accompagner par un orchestre symphonique. Les années
précédentes Emilie Simon et An Pierlé ont réussi
le pari. Cette année, le groupe phare espagnol et les déjantés
de Valence ont été largement à la hauteur d'une
telle présence orchestrale. Leurs prestations restent les meilleurs
avec celles de Mogwai et de Sigür Ros.
Le rockabilly version Las Ondas Marteles est aussi une des découverte
de ce festival.. Pour la première fois le groupe a joué
son deuxième album.
Toutefois les
têtes d'affiches the Strokes, Muse et Depeche Mode ont quelque
peu déçu par leurs prestations trop calibrées
et expéditives. On attendait davantage de générosité.
La venue de Steve Morissey, ancien leader des Smiths nous a ravis
de ses ballades pop rock.
L'un des plus importants festivals européens a encore une
fois comblé pour sa dix-huitième édition !
Photo
Mathieu Capaldi
Emmanuelle
Libert le 28/08/2006
http://www.eurockeennes.fr/
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